Elathis, La Cité des Trêves

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3 participants

    Partie fluff LA Inquisition

    Kaelar
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    Message  Kaelar Sam 25 Jan - 21:08

    Le début du fluff du LA


    La Voie Divine :

    Il est difficile de recueillir des informations quant à la fondation et l'origine de la création de l'Inquisition. Étant un ordre religieux, les quelques légendes et mythes y faisant références sont pour une très grande majorité embellis par les chroniqueurs du Vieux Monde. Néanmoins, Il existe belle et bien un ouvrage où tout est posé de façon clair est précise. Il se trouve en la lointaine terre d'Ulthuan, dans la tour d'Hoeth. Rédigé par l'archimage Diniel, il a depuis été lu et relu par les rois et hautes personnes Asurs, ces derniers ajoutant sans cesse des éléments historiographiques au fil des ans. Ce livre est d'ailleurs la principal source de conflit entre l'Inquisition et les elfes d'Ulthuan.

    A vrai dire, même dans cet ouvrage les détails concernant la fondation de cet ordre sont flous. Les Hauts elfes, bien qu'ils ne souhaitent l'avouer, ont du mal à appréhender ce qu'est réellement l'Inquisition. Il est dit que c'est un prêtre sigmarite, nommé Maximilien Krönert, qui aurait dans un élan de zèle immense construit cet ordre, mais ce dernier ne figure dans aucun registre tenu par les scribes du culte de Sigmar. Non, pour au mieux étudier ce questionnement, il nous faut nous intéresser à un événement majeur qui eut lieu il y a pus d'un millénaire et qui est encore sources de conflits incessants : Les Croisades.

    Elles débutèrent en 1448 lorsque le souverain tyrannique d'Arabie, le sultan Jaffar, traversa le Grand Océan à la tête d'une armée colossale dans le but d'envahir l'Estalie. Les Estaliens sont hardis et féroces, mais malgré leur défense, ils furent rapidement dépassés. Beaucoup d'entre eux furent réduits en esclavage et envoyés de l'autre côté de la mer, sur les célèbre-marchés aux esclaves de Lashiek.
    Inquiet de ce que qu'allait ensuite faire le sultan, le roi Louis le Juste de Bretonnie leva une formidable armée et envoya ses émissaires auprès de l'empereur Frederik III et de ses Comtes Électeurs pour les inviter à en faire de même. Un conseil fut réuni à Altdorf, et bien que nombre de provinces fussent alors plongées dans la guerre civile, on interrompit les hostilité et chaque comte confia quelques hommes à la cause. Composées des chevaliers de Bretonnie et de leurs armées féodales, de l'ost des Comtes Électeurs et d'une force considérable levée par les divers ordres chevaleresques du Vieux Monde, une grande armée fut réunie à Brionne. Au même moment, partout dans le Vieux Monde, des hommes allaient de villages en villages prêcher le bien fait des Croisades, enhardissaient la population et demandaient à prendre les armes. Ce mouvement pris une ampleur phénoménale, constituant la plus grande armée que le Vieux Monde n'est jamais réussi à former. Appelés et commandés par des prêcheurs fanatiques, les paysans n'étaient équipés que du peu de matériels qu'ils pouvaient se procurer, mais leur zèle pour la sauvegarde de leurs villes et villages était aussi grand que celui des plus nobles chevaliers. Celui qui commandait cette armée paysanne fut un noble de l'Ostermark nommé Klaus von Saar.
    Cependant, ce qui arriva est un événement des plus rare dans l'histoire du Vieux Monde. Plutôt que de se préparer à défendre la frontière et les cols de Bretonnie et de l'Empire contre l'armée du sultan, l'ost s'engagea en Estalie pour libérer son voisin. Le sultan avait beau être cupide et cruel, il était loin d'être stupide et comprit qu'il ne pouvait tenir contre l'armée jointe des Bretonniens et de l'Empire. Il repartit donc en Arabie.
    Seul un cheikh rebelle du nom d'Emir Wazar, souvent nommé "Emir le Cruel", se montra assez têtu pour rester sur place et tenir tête à l'armée du nord. L'histoire retient de lui son avidité, sa cruauté et sa grande stupidité. Il consolida ses positions dans la ville de Magritta, obligeant les esclaves à doubler d'efforts pour fortifier la communauté contre l'armée en marche. Un petit contingent de chevaliers et une horde de civils en arme assiégèrent la ville: le siège dura huit ans avant que les chevaliers du Soleil et leurs alliés ne parviennent à pénétrer dans la cité et à mettre en déroute l'armée du cheikh.
    Le reste de l'armée parcourut l'Estalie, ne découvrant que ruine et destruction dans le sillage de l'armée en fuite du sultan.
    Des villes et des villages entiers avaient été incendiés par les Arabiens, leurs habitants réduits en esclavage ou tout simplement exécutés. Voyant les calamités qui s'étaient abattues sur l'Estalie, les chevaliers firent vœu de porter la croisade chez les infidèles, pour libérer les esclaves encore en vie et venger les morts causées par les occupants. Cette vision de chaos marqua particulièrement le moral de l'armée paysanne, et Klaus ressentit là une haine incommensurable.
    La croisade s'arrêta dans les ports d'Estalie pendant qu'on rassemblait une grande flotte. Bientôt des navires vinrent de tous les ports d'Estalie, de Tilée et d'ailleurs pour emmener les croisés de l'autre côté du Grand Océan. Lorsque la flotte prit enfin la mer, l'armée du sultan Jaffar était arrivée en Arabie et entamait les préparatifs pour repousser l'invasion, enrôlant à tour de bras pour fortifier les villes.
    Les croisés débarquèrent au port de Copher, célèbre pour son commerce d'épices. Malgré les défenses qu'ils avaient érigées, les habitants de la ville ne purent rien face à la haine que leur sultan avait provoquée. Les chevaliers balayèrent les défenseurs et passèrent par le fil de l'épée tous ceux qui se dressèrent contre eux. Le plus fort de la colère et de la haine des croisés fut déchargé sur la malheureuse population : les murailles et élégantes tours de la ville furent quant à elles rasées. Bien évidemment, c'était précisément ce que Jaffar escomptait et il se retira dans sa citadelle d'El-Haikk en compagnie du plus gros de son armée. Il espérait qu'après avoir saccagé Copher et supporté des mois de combats et de marche sous la chaleur étouffante d'Arabie, les chevaliers allaient perdre de leur ardeur.
    Et en effet, les croisés n'étaient guère préparés aux réalités d'une campagne militaire en plein désert, d'autant que le trajet entre Copher et El-Haikk fut long et ardu, et source de nombreuses pertes. L'armée paysanne, qui avait accompagnée jusque-là les chevaliers, préféra porter le combat sur les autres villes d'Arabie, ne cessant par son nombre écrasant de réduire à l'état de cendre tout ce qui se dressait sur son chemin. Ils étaient pris d'un fanatisme extrême, aveuglés par la haine qu'ils ressentaient, haine qui était gonflée par de nombreux prêcheurs. Et elle fut décuplée lorsque l'ost combattit les troupes d'un sorcier noir Arabien. Klaus vit là le pouvoir corrompu des arts noirs du Chaos, et transforma cette invasion vengeresse en une véritable croisade faîte au nom de Sigmar. Dans le désert, l'honneur qui animait les chevaliers et le serment qu'ils avaient fait en Estalie ne les firent pas abandonner. Plus que tout, les épreuves qu'ils connurent durant l'année qui les mena à El-Haikk soutinrent la justesse de l'expédition dans l'esprit des croisés. Lorsqu'ils affrontèrent enfin le sultan, ils semblaient plus déterminés que jamais.
    Le sultan Jaffar était un despote tyrannique, presque autant haï par ses gens que par le reste du Vieux Monde. De plus, nombre de ses sujets profitèrent de la croisade pour se soulever contre lui. Dans l'ensemble, ses révoltes eurent peu de conséquences sur la croisade, mais alors que les chevaliers avançaient vers la ville d'El-Haikk, des centaines de nomades enrôlés de force dans l'armée du sultan décidèrent de se révolter, plongeant la ville dans le chaos et réduisant à néant les projets du souverain.

    Le sultan dut ainsi revoir ses plans initiaux qui consistaient à tenir bon face au siège des chevaliers. Il marcha alors à leur rencontre, sûr que le soleil du désert et la crainte inspirée par ses hommes allaient lui donner la victoire. Mais les envahisseurs avaient appris à user de magie et de bon sens pour se protéger du soleil, gardant leurs lourdes armures de métal à l'ombre et au frais jusqu'à la bataille. Si les forces armées en présence étaient à peu près égales, les croisés disposaient de plusieurs milliers de chevaliers en armure et de puissants destriers bardés. Ils constituaient une vague de métal que rien ne pouvait arrêter: et des centaines de tonnes de métal écrasèrent les piquiers et fantassins légers du sultan. Cette charge, immortalisée par de nombreuses légendes et ballades, écrabouilla et dispersa totalement l'armée du sultan, donnant au sol rocailleux la teinte rougeâtre qu'il affiche encore aujourd'hui. Jaffar fut terrassé, transpercé par une lance d'arçon bretonnienne alors qu'il fuyait le champ de bataille.
    Avec la mort du sultan, la croisade prit fin. Les chevaliers bretonniens qui constituaient une bonne moitié de l'armée annoncèrent que leur honneur était sauf, si bien qu'ils repartirent vers Copher où ils embarquèrent pour regagner leurs pénates. Les chevaliers impériaux avaient quant à eux une opinion très différente, d'autant que leur serment incluait la promesse d'une victoire totale. Les croisés se séparèrent alors en forces plus modestes, les divers contingents de chevaliers décidant de traquer les vestiges de l'armée de Jaffar et de libérer les esclaves enlevés dans le Vieux Monde. Ils joingnirent donc leurs efforts à l'armée paysanne dans le but de finir ce qui avait été commencé.
    Les croisades durèrent près d'un siècle alors que les armées impériales parcouraient le désert et les montagnes d'Arabie en quête de vengeance. Si les plus célèbres batailles, le siège et le sac de Copher et la bataille d El-Haikk se déroulèrent durant les deux premières années de la croisade, c'est lors du siècle suivant que la plupart des ordres de chevalerie de l'Empire accumulèrent richesse prestige et renom. De son côté, Klaus assiégea un nombre incalculable de villes, tout en semant le feu et la ruine derrière lui. Avec le temps, ses forces disparates et indisciplinés devenaient bien plus hardis et coordonnées. Elles commençaient à avoir des armes dignes de ce nom et des armures complètes, devenant une véritable armée crainte et respectée. Le noble d'Ostermark, pendant deux décennies, continua son œuvre dans les terres d'Arabie, amassant richesses et gloires tout en grandissant ses forces par le biais d'autres croisades. Mais il finit par retourner dans le Vieux Monde, pour fonder une institution terrible : L'Inquisition.
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    Message  Thorek Sam 25 Jan - 21:35

    Ton fluff est hyper sympa mais il y a un endroit ou tu t'embrouille.
    Au tout début tu dit que c'est Maximilien Krönert qui a crée l'inquisition‚ mais à la fin tu dit que le noble de l'ostemark Klaus van saar retourne dans le vieux monde fonder l'Inquisition.
    Du coup je comprend pas trop.
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    Message  Kaelar Sam 25 Jan - 22:21

    Le personnage de Maximilien Krönert figure dans un livre Asur vieux de plus d'un millénaire et ce personnage ne figure pas dans les registres impériales (ce qui devrait obligatoirement être le cas pour un membre du culte de Sigmar), donc il n'a pas existé. Cela montre à quel point il est difficile d'étudier l'historicité de l'Inquisition de par le fait que c'est un ordre religieux et que son histoire est écrite par des religieux et non des chroniqueurs neutres.
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    Message  Prince Calirion Sam 25 Jan - 22:32


    Bien sympa et intéressant ce fluff! C'est bien écrit, rien à redire.

    Attention de bien aérer ton texte, il n'en sera que plus facile à lire  Wink .

    Une seule chose qui a fait réagir le pinailleur du fluff que je suis :

    Kaelar a écrit:on interrompit les hostilité et chaque comte confia quelques hommes à la cause

    Il est bien précisé dans le LA de l'Empire que les ordres de chevalerie "lassés du spectacle de la guerre civile" partirent soutenir les croisades en Arabie.

    Les hostilités n'ont pas été interrompues et seuls les ordres de chevalerie (qui sont indépendant des comtes électeurs) ont répondu à l'appel de même que des volontaires mais les armées provinciales sont restées pour continuer la guerre civile.

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    Message  Kaelar Dim 26 Jan - 14:32

    La guerre civile faisait toujours rage dans l'Empire et avait pris une tournure dramatique. La province du Talabec avait fait sécession, et la comtesse Ottilia fut couronnée Impératrice par l'Ar-Ulric. Le culte de Sigmar fut déclaré hérétique par la nouvelle impératrice, et elle réussit à consolider sa position en anéantissant une armée supérieur en nombre envoyée par l'Empereur Stirlander. Il y avait maintenant deux empires dans le Vieux Monde, et le nombre de nécromanciens ou démonologues ne cessait de croître. Face à cette situation chaotique, Klaus, qui avait passé la quarantaine, décida de poser les fondements d'un ordre. Les cultes de Sigmar et d'Ulric étaient en état de guerre, preuve de leur incompétence de leur faiblesse. Klaus trouvait inadmissible que de si grands cultes religieux se rabaissent à ce point. Il rejeta donc les divinités en qui il croyait, et dans ce chaos ambiant il n'eut aucun mal à constituer une nouvelle Eglise. Pour lui, cet état de guerre civile n'était du qu'à une seule chose : Le fait que l'Empire soit constitué d'humains. Vétéran des croisades, il put voir tout ce dont l'homme était capable pour s'accaparer ne serait-ce qu'une parcelle de pouvoir. L'homme est un être faible, cupide et arrogant, indigne de dominer le monde ou ne serait-ce qu'une partie de ce dernier. C'est un être impur, toujours prêt à sacrifier ses proches pour son propre profit, à pactiser avec les puissances du Chaos. Klaus ordonna donc aux quelques officiers qui l'avaient suivis d'aller aux quatre coins du Vieux Monde, dans toutes les villes et les villages, comme il y a vingt ans lors des débuts des Croisades. Là, ses hommes dénoncèrent les méfaits de l'Empereur et de l'Impératrice, évoquèrent les multiples invasions de peaux vertes et d'hommes bêtes qui ravageaient les campagnes sans craindre de représailles. Certains se firent arrêter par les autorités, mais beaucoup réussirent à gagner le cœur de la population. Des révoltes indépendantes se former un peu partout, mais elles n'avaient que peu de conséquences. Elles étaient néanmoins un parfait moyen de diversion pour que Klaus mette en place son véritable projet. Avec une masse de suivants, il pénétra dans la Grande Forêt pour y fonder la future Urbem Lux, siège de l'actuelle Inquisition. En effet, Klaus ne voulait pas être un fauteur de troubles parmi tant d'autre. Il avait besoin d'un lieu sacré, loin des regards, pour la fondation d'un culte qui aurait pour but de faire régner l'ordre et la justice dans le Vieux Monde. La ville, grâce aux efforts de milliers de paysans qui étaient lassé des querelles des hauts de la cour et qui adhérait à la vision des choses de leur dirigeant, fut construite en à peine dix ans. Klaus lui-même avait conçu les plans de la cité, et avait vu les choses en grand. Elle devait être un lieu d'une pureté et d'une beauté inégalable. De la pierre provenant des Montagnes du Bord du Monde fut utilisée pour ériger des bâtiments titanesques. Tout dans l'architecture et les constructions étaient conçus pour que la lumière du jour illumine la ville.

    Partie fluff LA Inquisition Orzhov12

    Pendant la construction, Klaus rédigea un ouvrage où il exposa ses idées et la conduite que devrait suivre ce qu'il nomma la Sainte Inquisition. Et dans ce livre apparut pour la première fois la mention de la Lumière. En effet, Klaus a été encore plus loin dans sa réflexion quant au chaos qui s'est emparé de l'Empire. Certes, les hommes sont à blâmer, mais ils ne sont pas les seuls. Les religions liées à une divinité divise la population du Vieux Monde et conduit le plus souvent à la guerre et l'anarchie. La présence ou l'existence de divinités toutes aussi différentes les unes par rapport aux autres ne peut entraîner que des oppositions et donc au Chaos. C'est ainsi que la Lumière parut être la meilleure voie possible pour l'humanité. C'est une chose difficile à définir et que les autres races ont du mal à discerner, mais reste le fondement même de l'Inquisition. La Lumière ne fait pas référence à une divinité ou une force particulière, même magique. C'est un idéal à atteindre. Suivre la voie de la Lumière, c'est vouloir faire régner à n'importe quel prix l'ordre et la paix dans le monde. C'est un but utopique qui s'est transformé en véritable culte de l'Idée de la Lumière et entraîne donc un fanatisme poussé pour parvenir à une finalité dite parfaite. Au bout des dix ans de construction, les paroles et idées de Klaus sont parvenus aux oreilles de tout ses suivants, et des cérémonies commencèrent à avoir lieu dans les plus grands monuments de la ville, nommés, cathédrales. Ce sont des bâtisses énormes, dotées de vitraux de la taille d'un géant et de portes plus grandes encore. A l'intérieur, la lumière du jour éclaire le sol blanc, les immenses allées et les centaines de bancs des fidèles qui sont tous tournés vers un unique autel. Là, un homme, nommé prêcheur par l'institution toute nouvelle, officie la messe.

    Dans le même temps et jusqu'aux derniers jours de Klaus, le culte se hiérarchise. A la tête de l'ordre se trouve le Grand Inquisiteur, ici le Seigneur Klaus, ainsi que ses anciens officiers devenus Inquisiteurs. Ensuite vient les Prêcheurs, des prêtres maîtres de l'art de la parole qui diffuse la Sainte parole de l'Inquisition et l'Idée de la Lumière. Les plus grands guerriers deviennent les maîtres incontestés des forces armées de la ville, prenant le titre de Grands Maîtres des Croisades. Les chevaliers et leur descendant qui avaient suivies l'ancienne armée paysanne fondent quant à eux l'Ordre de la chevalerie de la Lumière, établissant des commanderies aux quatre coins de la cité.
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    Message  Kaelar Dim 26 Jan - 19:27

    L'adoration sentimentale d'une entité par un grand groupe de personnes produit de l'énergie warp et conduit à la naissance d'une divinité. Le culte de la Lumière grandissant de jour en jour, il ne fallut pas longtemps pour qu'une force se manifeste dans l'univers immatériel des dieux. Et elle se révéla au monde lors du décès de Klaus. Mourant de vieillesse en l'an 1491, les inquisiteurs organisèrent des obsèques dignes du plus grand des rois. Elles commencèrent juste une heure après sa mort, vers la fin de l'après-midi. Une immense marche funèbre transporta le corps placé dans un cercueil en or vers la plus grande des cathédrales. Là, on le déposa sur l'autel, à la vue de tous. Chacun, dans son plus beau apparat, alla toucher dans un silence de mort le cercueil en faisant le serment de continuer son œuvre. Ce fut une longue procession qui dura des heures. Lorsque se fut fait, les prêcheurs donnèrent la messe au milieu de la nuit, ne cessant de relater les hauts faits de leur seigneur, toujours fait au nom de la Lumière. Elle se termina sur un temps de silence, par respect pour le défunt. Et c'est pendant ces quelques minutes que la Lumière se manifesta. Alors que la nuit était tombé il y a longtemps et que les loups de la forêt hurlaient à la Lune, une lumière traversa les vitraux de la cathédrale. On ne pouvait dire quelle en était la source, mais toujours est-il qu'elle éclaira de mille feux le cercueil du maître de la toute nouvelle Inquisition. Tout le monde était stupéfié, les prêcheurs ne savaient que dire et étaient comme figés sur place. Seul le maître de la messe osa s'avancer pour entrer dans le faisceau de la lumière. Il proclama que la Lumière, par sa manifestation divine, avait fait des servants de l'Inquisition ses enfants, et qu'ils se devaient de l'étendre dans le monde entier en rétablissant, par la parole ou les flammes, l'ordre.

    Partie fluff LA Inquisition Godles11

    Suite à cette manifestation, il y eut de nombreuses modifications dans les textes inquisitoriaux existants ainsi que d'autres créés. Tout d'abord, le conseil des inquisiteurs supprima le poste de Grand Inquisiteur afin que nul être ne puisse exercer seul le pouvoir, si enclin à rendre égoïste et arrogant. Ils posèrent les bases d'une société oligarchique où tout seraient décidé par le Concilium, soit le conseil des inquisiteurs. Des écrits apparurent ensuite pour définir, avec comme modèle le défunt Klaus, comment servir au mieux la Lumière. D'autres eurent pour objet au contraire d'aider à reconnaître les êtres que tous dorénavant devrait nommer hérétiques. L'armée inquisitoriale fut fondée, reconnue comme véritable moyen pour faire dominer la Lumière. A partir de ce moment, l'influence de l'Inquisition dépassa les grandes murailles d'Urbem Lux.


    L'Âge des Trois Empereurs :

    En 1547, le Grand Duc Heinrich, Comte Électeur du Middenland fit sécession et fut couronné Empereur. Depuis, la guerre est interrompues dans les terres impériales. Heinrich déclara la guerre à Frederik V, successeur de l'Impératrice Ottilia, alors qu'il était déjà en guerre contre l'Empereur de Nuln. Le chaos déjà grand s'empara même des coins les plus reculés de l'Empire. En 1550 par exemple, l'ouest du Middenland déclara son indépendance par rapport à Middenheim, sous le commandement du comte électeur von Bildhofen. En 1681, la Sylvanie devient elle aussi indépendante. Devant leur incompétence, le Concilium déclara les trois empereurs hérétiques et indignes de gouverner. Mais ces derniers, bien qu'ils avaient conscience de l'existence nouvelle de l'ordre, n'en avait cure. Le prêcheur Nikolas Jarg profita néanmoins du Chaos pour engager toujours plus d'hommes dans l'armée inquisitoriale tandis que les Grands Maîtres des Croisades Maximus Grichus et Lucius Benerus attaquaient à vue les peaux vertes et les hommes bêtes qui profitaient de la situation. Lucius Benerus alla jusqu'à porter le combat contre la tribu Gospodar, des humains venus de l'Est. Il subit une cuisante défaite et ce fut de même pour les Ostermarkers, les Ungols et les Ostlanders, permettant à ces humains de s'installer en Kislev. Pour combler le tout, les chevaliers de retour des croisades en Arabie fondèrent des Ordres indépendants tels les Chevaliers Panthères ou les Chevaliers du Lion d'or.
    Talabheim connut elle aussi une courte période d'indépendance, lorsque l'Empereur du Talabecland, Horst le Circonspect, refusa d'attaquer une armée d'envahisseurs en 1750, ce qui incita la cité à se révolter pour couronner son propre empereur, Helmut II. L'effondrement fut complet avec l'élection de la grande Comtesse Margrita de Marienburg en 1979, par le truchement d'un «parlement croupion» d'électeurs. Personne ne reconnut son autorité, en dehors du Wissenland, du Stirland et de l'Averland, et le Grand Théogoniste refusa de couronner un femme, ce qui mit fin au système d'élection. Pendant pratiquement les quatre cents années qui s'ensuivirent, «l'Empire de Sigmar» ne fut plus qu'un vague souvenir dans la mémoire du peuple.
    Les grandes provinces étaient désemparées, victimes de leurs guerres et de leurs conflits acrimonieux. Le début de l'année 2000 vit la destruction de Mordheim par une comète divine : la ville aurait subit la colère de Sigmar car c'était un lieu où corruption, débauche, immoralité et luxure étaient devenu la norme. Néanmoins certains accusent l'Inquisition d'être derrière cette action, ce qu'elle n'a jamais démentie. Elle voyait en effet, cette comète comme un châtiment de la Lumière. La comète de pierre magique dispersa ses fragments partout dans les ruines et tous les prétendants au trône impérial envoyèrent des bandes de mercenaires pour s'emparer du précieux minerai. Certains y virent le signe ultime, la confirmation que le rêve de Sigmar touchait à sa fin et que son Empire était mourant. Bientôt, toutes les grandes provinces reprirent leur indépendance. La guerre se généralisa, entre les provinces aussi bien qu’entre les cultes qui les soutenaient. Seule l'Inquisition restait soudée et était seule à faire face aux hérétiques, peaux vertes et créatures du Chaos.
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    Message  Thorek Dim 26 Jan - 23:13

    Heu j'ai l'impression que tu viens de refaire la chronologie du vieux monde à ta sauce non ? scratch 
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    Message  Prince Calirion Lun 27 Jan - 18:34

    Récit intéressant!

    Thorek a écrit:Heu j'ai l'impression que tu viens de refaire la chronologie du vieux monde à ta sauce non ?

    Je dirais plutôt qu'il "ajoute" des éléments aux faits de l'histoire. Après faut que ça reste dans le crédible et la cohérence.

    Vivement la suite!  Smile 
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    Message  Thorek Lun 27 Jan - 19:34

    Ha je savais pas qu'il y a eu 3 ( ou 4 ou 5 enfin je sais plus) d'empereur.  scratch 
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    Message  Prince Calirion Lun 27 Jan - 19:43

    Thorek a écrit:Ha je savais pas qu'il y a eu 3 ( ou 4 ou 5 enfin je sais plus) d'empereur. scratch

    Il s'agit de la période dite des "Trois Empereurs".

    Triste époque de la guerre civile de l'Empire où 3 comtes électeurs affirmaient leur légitimité sur le trône  Wink .

    Seule l'arrivée de Magnus sortit l'empire de la guerre civile.

    L'histoire se déroule justement au moment où les provinces et villes se géraient de manière indépendante (que Kaelar a raison de préciser comme étant une période d'une véritable anarchie)


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    Message  Thorek Lun 27 Jan - 20:03

    Ha bah merci du coup je biens d'apprendre un nouveau truc.  Very Happy 

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